L’enfant étranger est victime de la violence des institutions, qu’elles soient administratives, médicales ou qu’elle émane de la justice elle-même ; ce constat étant valable, que l’enfant soit accompagné ou non de ses représentants légaux. La vulnérabilité particulière de ces mineurs n’est pas prise en compte, dans la mesure où ils sont d’abord considérés comme des étrangers, avant d’être appréhendés en raison de leur minorité. Les enfants constituent près de la moitié des réfugiés et des migrants à travers le monde. Ces enfants fuient la guerre, les persécutions, la misère, l’enrôlement forcé, l’absence de perspective. Après un voyage épuisant et surtout traumatisant, leurs conditions de vie ici sont-elles meilleures ? Leurs droits fondamentaux, tels que protégés notamment par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), ne sont pas mis en œuvre concrètement en France : les pratiques et les procédures qu’on leur impose portent en germe une violence inouïe sur les mineurs. Au-delà des constats, quelles conséquences ? Quels outils pouvons-nous proposer pour une meilleure protection des mineurs étrangers ? Supprimer ou mettre à jour l’événement Fievent.com | Contactez | Privacy | Terms