» Si Bleu Noir était la première pierre de cette démarche, Hera en est la remarquable suite. Aux côtés de Angelo Foley, collaborateur régulier de Christine & The Queens qui est très présent à la production du disque, Georgio a réalisé un album capable de ravir autant un auditeur de Feu ! Chatterton qu’un nostalgique du rap hexagonal de la fin des années 90. Surtout, derrière l’artiste, c’est l’homme qui a évolué. L’adolescent aux pensées sombres et torturées de Mon Prisme a laissé place à un jeune adulte beaucoup plus positif. Tout au long de Hera, de la première piste « L’espoir meurt en dernier » au titre caché de la fin du disque, Georgio se montre combattif (« On s’accroche » scande-t-il sur « Du bout de mes dix doigts »), déborde d’ambition (« La Terre je la dévore ») et chante l’amour avec un grand sourire (le morceau « Hera » qui renvoie à la divinité grecque, déesse du mariage). « Si vous croisez mon ex-moi, vous pouvez l’étrangler, je ne peux pas croire qu’il ait existé » rappe-t-il sur «Ici-Bas », lui qui dit vouloir arrêter « d’idéaliser l’obscurité » (« J’arrête »). Plus complet que dans le passé, il est aujourd’hui autant à l’aise dans le storytelling (le poignant « Mama Rita ») que dans le registre de la chanson contestatrice (« No Future », digne suite à « Appel à la révolte »).» Mehdi Maizi Supprimer ou mettre à jour l’événement Fievent.com | Contactez | Privacy | Terms